20/04/2021

Un nouveau décret publié au Journal Officiel du 18 avril a annoncé la prorogation de la suspension des liaisons aériennes directes entre le Brésil et la France jusqu’au vendredi 23 avril inclus.
Le gouvernement a également annoncé l’instauration d’une quarantaine obligatoire de 10 jours et le renforcement des exigences sanitaires pour les voyageurs en provenance du Brésil (dès la réouverture des vols le 24 avril), de Guyane, d’Argentine, du Chili et d’Afrique du Sud (dès le 20 avril).
Quarantaine obligatoire de 10 jours
- Une vérification sera effectuée avant l’embarquement et à l’arrivée pour s’assurer que les voyageurs en provenance de ces pays disposent d’un « lieu de quarantaine adaptée aux exigences sanitaires ».
- Des contrôles de police pourront être effectués à ce domicile.
- Les voyageurs devront également présenter, avant l’embarquement, un test PCR négatif de moins de 36 h, au lieu de 72 heures (ou un test PCR négatif de moins de 72 heures ET un test antigénique négatif de moins de 24H). La réalisation d’un test antigénique sera également rendue systématique à l’arrivée en France.
- Depuis ces pays, seuls les ressortissants nationaux, leurs conjoints et enfants, et les ressortissants de l’UE ayant leur résidence principale en France seront autorisés à voyager vers la France.
Des mesures mises en place dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, en raison des fortes inquiétudes autour des différents variants circulant dans ces pays.
2 commentaires
Jean-Baptiste ROUX
Bonjour,
J´ai été surpris de voir que vous ne mentionnez pas la gestion par l´ambassade et le gouvernement de ces derniers 10 jours. Il est fort étonnant qu´on ait retiré de manière unilatérale un droit fondamental aux citoyens français (selon notre constitution) d´accéder au sol français suite à la décision du Conseil d´Etat du mois de Mars 2021. Certains d´entre nous étaient rappatriés ces derniers jours pour motifs impérieux et se sont vu refuser l´embarquement dans des vols indirects sous ce motif. Une mise en quarantaine, on est d´accord, mais la restriction de nos droits fondamentaux pendant 2 semaines pour cause d´une mauvaise anticipation par l´ambassade et le gouvernement, NON !
– Le droit reconnaît en effet à chacun « le droit d’entrer sur le territoire de l’État dont il est le ressortissant » Protocole n° 4 à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, article 2.
– L’article 13, paragraphe 2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme énonce : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ».
– L’article 12 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule : « [···] 2. Toute personne est libre de quitter n’importe quel pays, y compris le sien. [···] 4. Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d’entrer dans son propre pays ».
Traits-d'Union
bonjour monsieur Roux, oui merci de l’avoir rappelé. nous l’avons dénoncé lors de l’imposition des motifs impérieux; il y a quelques semaines, qui ont finalement été levés (au retour).